Fauteuil Visiteur Métropole FV 12, 1948
Conservant le principe créé en 1941, le fauteuil de repos baptisé Métropole, pour le distinguer de ses variantes Colonial et Tropique, fait l’objet de modifications de détail entre 1948 et 1952. Le FV 12 remplace le FV 11 en 1948 : les lattes de l’assise et du dossier sont remplacées par des plaques de contreplaqué emboîtées dans les rainures des longerons en bois et renforcées par des profils métalliques. Le piètement est rigidifié par des tubes transversaux assemblés avec des rondelles en bois ou en caoutchouc et des vis à tête arrondie, alors que le haut du dossier reçoit une tige d’entretoise en fil étiré. Des boules en bois tourné protègent les pieds. L’année suivante, la nouvelle dénomination FV 13 traduit encore quelques évolutions, telles une modification du profil des longerons et l’augmentation du diamètre du tube du bâti, ainsi que l’introduction de variantes en aluminium pour certains composants, notamment de la tôle pour l’assise ou le dossier. Ce modèle a été fabriqué à une soixantaine d’exemplaires en 1951. Dénommé fauteuil no 350 à partir de 1952, il fait l’objet d’une nouvelle mise au point. Le confort est amélioré grâce à quelques aménagements : un profil d’assise plus souple, que traduit la forme plus arrondie des longerons, et un coussinage plus épais. La solidité est augmentée, notamment avec l’accroissement du diamètre des tubes d’entretoise en acier ou en aluminium et avec le renforcement de l’assise par des fers plats, lorsqu’elle est en aluminium. Le dossier et l’assise sont indifféremment en contreplaqué, en tôle d’acier ou d’aluminium, les tirants sont fixés à l’extérieur du dossier par des vis en laiton, et plus tard par des douilles en aluminium. L’étude par Jean Prouvé, en 1953, d’une variante à châssis en tubes d’aluminium, à la demande de l’Aluminium français, n’a pas été suivie de réalisation. Le fauteuil no 350 a été diffusé par Steph Simon jusqu’à la fin des années 1950. Il équipait aussi bien des bureaux que des intérieurs particuliers.