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Guéridon bas, 1942

Guéridon GB 11, 1947.

Guéridon GB 11, 1947. © Galerie Patrick Seguin.

Guéridon GB 11. Vue à l’atelier, c. 1947.

Guéridon GB 11. Vue à l’atelier, c. 1947. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

« Piètement de table démontable ». Croquis de Jean Prouvé pour la revue <i>Intérieur,</i> 1965.

« Piètement de table démontable ». Croquis de Jean Prouvé pour la revue Intérieur, 1965. © Centre Pompidou, donation famille Prouvé.

Usine Claude et Duval, Saint-Dié (Le Corbusier, arch., 1948-1951). Hall des bureaux, meublé avec des chaises Tout Bois et un guéridon n° 402. Publié dans <i>Domus,</i> avril 1953.

Usine Claude et Duval, Saint-Dié (Le Corbusier, arch., 1948-1951). Hall des bureaux, meublé avec des chaises Tout Bois et un guéridon n° 402. Publié dans Domus, avril 1953. © Collection privée.

Hall d’accueil de l’imprimerie Berger-Levrault, Nancy, équipé de fauteuils Visiteur et de guéridons bas, c. 1942.

Hall d’accueil de l’imprimerie Berger-Levrault, Nancy, équipé de fauteuils Visiteur et de guéridons bas, c. 1942. © Collection privée.

Piètements de tabouret et de guéridons bas. Croquis de Jean Prouvé pour ses cours au CNAM, 1957-1971.

Piètements de tabouret et de guéridons bas. Croquis de Jean Prouvé pour ses cours au CNAM, 1957-1971. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Guéridon Bas GB 21, variante avec plateau en comblanchien, c. 1947.

Guéridon Bas GB 21, variante avec plateau en comblanchien, c. 1947. © Galerie Patrick Seguin.

Guéridon Bas GB 21, variante avec plateau en comblanchien, c. 1947.

Guéridon Bas GB 21, variante avec plateau en comblanchien, c. 1947. © Galerie Patrick Seguin.

Maison à Saint-Dié (J. Prouvé, avec E. Remondino et H. Baumann, arch., 1961). Coin-salon meublé d’un fauteuil Visiteur et d’un guéridon n° 402.

Maison à Saint-Dié (J. Prouvé, avec E. Remondino et H. Baumann, arch., 1961). Coin-salon meublé d’un fauteuil Visiteur et d’un guéridon n° 402. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Guéridon n° 400, variante avec plateau en bois recouvert de caoutchouc, ceinturé d’aluminium, c. 1952.

Guéridon n° 400, variante avec plateau en bois recouvert de caoutchouc, ceinturé d’aluminium, c. 1952. © Galerie Patrick Seguin.

Appartement équipé d’un fauteuil Visiteur et d’un guéridon bas en bois africain (adaptation par Charlotte Perriand), 1952. Immeuble Air France, Brazzaville (Hébrard, Lefebvre, Letu et Bienvenu, arch. 1952).

Appartement équipé d’un fauteuil Visiteur et d’un guéridon bas en bois africain (adaptation par Charlotte Perriand), 1952. Immeuble Air France, Brazzaville (Hébrard, Lefebvre, Letu et Bienvenu, arch. 1952). © Archives Famille Franquet.

Guéridon bas. Adaptation du modèle par Charlotte Perriand pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. Plateau et pieds en bois africain massif (kambala).

Guéridon bas. Adaptation du modèle par Charlotte Perriand pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. Plateau et pieds en bois africain massif (kambala). © Galerie Patrick Seguin.

Guéridon bas. Adaptation du modèle par Charlotte Perriand pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. Plateau et pieds en bois africain massif (kambala).

Guéridon bas. Adaptation du modèle par Charlotte Perriand pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. Plateau et pieds en bois africain massif (kambala).

Guéridon bas, 1942

Même si leurs dimensions et certains détails varient légèrement par la suite, les quelques exemplaires du guéridon bas commercialisés pendant la guerre contiennent déjà toutes les caractéristiques de ce modèle qui s’associe parfaitement avec le fauteuil Visiteur. Comme les meubles mis au point au même moment, il utilise le minimum de métal, réservé à l’armature triangulaire ; celle-ci est formée de trois fers pliés enserrant trois pieds en bois massif rainuré et échancré, sur lesquels ces fers sont solidement fixés par des tiges filetées et des écrous borgnes. Ce châssis est conçu pour que « le plateau n’intervienne pas dans la construction du meuble et puisse être non seulement en bois mais aussi en marbre ou en glace1 ». Clairement identifié dans les catalogues comme « meuble démontable », le guéridon bas est d’abord proposé en deux hauteurs (35 ou 45 cm) et deux diamètres de plateaux (80 ou 95 cm). Puis, en 1949, la hauteur unique à 35 cm est associée à des plateaux (Ø 80 à 120 cm) en pierre (comblanchien), en glace ou en bois plaqué de chêne2. Le petit modèle est le plus diffusé : quatre-vingt-dix pièces sont fabriquées en 1951, contre trente exemplaires à grand plateau (Ø 95 cm). Enfin, en 1952, les nouvelles dénominations — n° 402 et n° 403 — renvoient à des plateaux de 80 ou 95 cm de diamètre, sur un piètement de 30 cm de haut, sans autre modification notable que des détails de fixations pour ce guéridon bas fabriqué jusqu’en 1954.

1. Le Décor d’aujourd’hui, n° 37, 1946, p. 25.
2. Une version exécutée entièrement en bois africain équipe l’immeuble Air France à Brazzaville, aménagé en 1952 par Charlotte Perriand.