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Plafonnier, 1926

Plafonnier, tôle d’acier et verre dépoli, réalisé pour la galerie DIM, c. 1926. Paru dans <i>Bauen+Wohnen,</i> n° 7, juillet 1964.

Plafonnier, tôle d’acier et verre dépoli, réalisé pour la galerie DIM, c. 1926. Paru dans Bauen+Wohnen, n° 7, juillet 1964. © Collection privée.

Luminaires

Les multiples luminaires créés par Jean Prouvé pendant plus de trente ans illustrent particulièrement bien son parcours de constructeur, depuis les premiers pieds de lampe en fer forgé jusqu’aux rampes lumineuses intégrées à la structure du bâtiment de la Sécurité sociale du Mans, en passant par les modèles diffusés par la galerie DIM1 à la fin des années 1920 ou encore les potences commercialisées en série dès le début des années 1950. En effet, ils ont pour dénominateur commun la conjonction de la recherche technique et de l’adaptation à l’usage — préoccupation permanente chez Jean Prouvé : avec leurs applications de plaques soudées, les lampadaires d’avant 1925 témoignent de l’évolution rapide de son savoir-faire de ferronnier, alors que leurs plaques de verre dépoli qui tamisent la lumière électrique annoncent les diffuseurs pour la galerie DIM, lesquels allient la tôle et les éléments en verre très simplement assemblés pour être facilement démontés et nettoyés. La petite lampe de bureau créée vers 1933 pour la cité universitaire de Nancy est constituée d’une seule feuille de tôle d’acier inoxydable pliée de façon à concentrer la lumière sur la table de travail, tandis que l’applique pivotante mise au point dans les années 1940 permettra d’éclairer plusieurs points en fonction des besoins, tout en dégageant l’espace au sol.

1. La galerie DIM (Décoration intérieure moderne) qui édite et diffuse du mobilier, des tissus et des tapis, lance à la fin des années 1920 une gamme de luminaires dont la création est confiée à des artistes comme Jacques Le Chevalier, Stephan, ou Jean Prouvé.