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Potence d’éclairage n°602, 1952

Potence d’éclairage n° 602, avec poignée de réglage de l’orientation, variante avec bras en oblique, pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952.

Potence d’éclairage n° 602, avec poignée de réglage de l’orientation, variante avec bras en oblique, pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. © Galerie Patrick Seguin.

Potence d’éclairage pivotante n° 602, avec poignée de réglage, pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952.

Potence d’éclairage pivotante n° 602, avec poignée de réglage, pour l’immeuble Air France, Brazzaville, 1952. © Galerie Patrick Seguin.

Immeuble Air France, Brazzaville (Hébrard, Lefebvre, Letu et Bienvenu, arch., Ch. Perriand, équipement intérieur, 1952). Détail d’un appartement équipé d’une table S.A.M. n° 506, de chaises n° 300 Tropique et d’une potence d’éclairage spéciale à bras en oblique. Photo c. 1952.

Immeuble Air France, Brazzaville (Hébrard, Lefebvre, Letu et Bienvenu, arch., Ch. Perriand, équipement intérieur, 1952). Détail d’un appartement équipé d’une table S.A.M. n° 506, de chaises n° 300 Tropique et d’une potence d’éclairage spéciale à bras en oblique. Photo c. 1952.

Potence d’éclairage n°602, 1952

D’abord fabriqué par Jean Prouvé pour son usage personnel, le « bras support de lampe » en tube soutenu par un fil d’acier, fixé au mur et pivotant sur un axe est une amélioration du principe développé avec Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand pour l’aménagement des pavillons provisoires de la SCAL, à Issoire1. Plusieurs versions se succèdent, mais toutes répondent au souci de proposer un modèle de série pouvant convenir à des pièces de dimensions variables. Les potences peuvent aussi s’adapter à des structures existantes, afin de simplifier l’installation et dissimuler l’alimentation électrique (en utilisant les crémaillères des meubles suspendus ou les couvre-joints des panneaux de façade). Les variantes portent sur la dimension du bras (de 1 m à 2 m, voire 2,50 m), sur son profil (droit, recourbé ou articulé à son extrémité), sur le mode de fixation et le type de support intégrant ou non l’interrupteur, ou encore sur la présence d’accessoires (déflecteur, poignée de manœuvre). Présente dans les expositions depuis 1947, la potence d’éclairage des Ateliers Jean Prouvé, équipée d’un abat-jour conique ou cylindrique, figure en trois tailles au catalogue dès 1950 et sera produite à 150 exemplaires l’année suivante. Adaptée à tous les usages, cette potence n° 602 conviendra aussi bien au créneau domestique qu’au marché des bureaux ou à celui des établissements scolaires et universitaires2.

1. Voir Sulzer, vol. 2, n° 854.l.
2. À la cité universitaire d’Antony, les potences équipent les chambres de célibataires aménagées par les Ateliers Jean Prouvé.