Loader

Table S.A.M. bois, 1941

Table S.A.M. n° 502, 1951.

Table S.A.M. n° 502, 1951. © Galerie Patrick Seguin.

Table S.A.M. n° 502, 1951.

Table S.A.M. n° 502, 1951. © Galerie Patrick Seguin.

Table S.A.M. Principe de fixation de l’entretoise sur les pieds avec des rondelles métalliques. Croquis de Jean Prouvé pour ses cours au CNAM, 1957-1971.

Table S.A.M. Principe de fixation de l’entretoise sur les pieds avec des rondelles métalliques. Croquis de Jean Prouvé pour ses cours au CNAM, 1957-1971. © Centre Pompidou, donation famille Prouvé.

Publicité des Ateliers Jean Prouvé,<i> L’Architecture d’aujourd’hui</i>, n° 2, juillet-août 1945.

Publicité des Ateliers Jean Prouvé, L’Architecture d’aujourd’hui, n° 2, juillet-août 1945. © Collection privée.

Table S.A.M. n° 502, 1951. Montage dans le bureau de Jean Prouvé à Maxéville, c. 1951.

Table S.A.M. n° 502, 1951. Montage dans le bureau de Jean Prouvé à Maxéville, c. 1951. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Table S.A.M. n° 502, 1951. Montage dans le bureau de Jean Prouvé à Maxéville, c. 1951.

Table S.A.M. n° 502, 1951. Montage dans le bureau de Jean Prouvé à Maxéville, c. 1951. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Présentation du piètement d’une table S.A.M., foyer de l’imprimerie Berger-Levrault, Nancy, c. 1942.

Présentation du piètement d’une table S.A.M., foyer de l’imprimerie Berger-Levrault, Nancy, c. 1942. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Table S.A.M. n° 502. Notice de montage des Ateliers Jean Prouvé, c. 1951.

Table S.A.M. n° 502. Notice de montage des Ateliers Jean Prouvé, c. 1951. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Table S.A.M., 1941. Prototype à piètement en bois avec entretoise métallique fixée par des étriers. Vue à l’atelier c. 1945.

Table S.A.M., 1941. Prototype à piètement en bois avec entretoise métallique fixée par des étriers. Vue à l’atelier c. 1945. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Table S.A.M. Pièce de l’ensemble « Mobilier d’urgence », 1945.

Table S.A.M. Pièce de l’ensemble « Mobilier d’urgence », 1945. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Cuisine d’un appartement témoin avec une table S.A.M. n° 502 et des chaises Cafétéria n° 300, présenté par le ministère de la Reconstruction, c. 1951.

Cuisine d’un appartement témoin avec une table S.A.M. n° 502 et des chaises Cafétéria n° 300, présenté par le ministère de la Reconstruction, c. 1951. © Fonds Jean Prouvé. Centre Pompidou – MNAM/CCI-Bibliothèque Kandinsky-Dist. RMN-Grand Palais.

Table TS 11, 1947. Détail de fixation de l’entretoise sur les pieds avec des étriers métalliques.

Table TS 11, 1947. Détail de fixation de l’entretoise sur les pieds avec des étriers métalliques. © Galerie Patrick Seguin.

Table S.A.M. n° 502, variante à double entretoise, 1951. Détail de fixation des tubes de l’entretoise sur les pieds avec des rondelles métalliques.

Table S.A.M. n° 502, variante à double entretoise, 1951. Détail de fixation des tubes de l’entretoise sur les pieds avec des rondelles métalliques. © Galerie Patrick Seguin.

Table S.A.M. bois, 1941

Entreprises en 1939, les études portant sur un nouveau modèle de table pour salle à manger reprennent pendant la guerre, dans le cadre des projets d’aménagement des locaux destinés au personnel de l’usine Solvay, à Dombasle. Le principe du piètement métallique mis au point précédemment (des pieds effilés et inclinés, reliés par une entretoise tubulaire soudée en double Y) est conservé et adapté à de nouvelles
exigences : l’économie de métal et le caractère démontable. Les pieds en bois massif, dont l’inclinaison est accentuée, sont assemblés sur l’entretoise par des étriers métalliques et fixés directement sous le plateau par des équerres. À la fin de la guerre, cette table S.A.M. est fabriquée en petites séries destinées au marché domestique. Récompensée en 1947 par le label « Meubles de France », avec l’ensemble du mobilier de salle à manger présenté par les Ateliers Jean Prouvé, la table dénommée TS 11 puis TS 12 fait l’objet de remaniements, afin d’améliorer la solidité des assemblages et de faciliter le montage : les étriers boulonnés disparaissent et les tubes de l’entretoise viennent s’encastrer dans les pieds, dont le bois est rainuré à la scie pour une meilleure élasticité au niveau de l’assemblage ; le serrage se fait à l’aide d’écrous borgnes et de tiges filetées, sur des grosses rondelles bien visibles. Les équerres métalliques équipant les pieds sont fixées sur un fer plat encastré et vissé sous le plateau. Une autre version mise au point en 1947 et fabriquée en petite série comporte une entretoise composée de deux tubes cintrés, accolés et soudés ensemble. La fixation du tube sur les pieds est assurée par des vis et des rondelles, de la même manière que le tenon métallique soudé à la barre de renforcement pour l’assemblage du piètement et du plateau. Comme pour les autres meubles en bois de série, le chêne massif des pieds et du plateau est remplacé progressivement par du placage ou, exceptionnellement, par d’autres essences. La table est livrée démontée, accompagnée d’un schéma d’assemblage des éléments (plateau, pieds, armature et visserie). Dotée de quelques modifications de détail (notamment le mode de fixation de l’entretoise sur les pieds au moyen de tubes décolletés), la table en bois est produite à partir de 1951 sous le n° 502, parallèlement à la version à piètement en métal.